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  • : A la découverte de Laghouat
  • : Je vous invite à découvrir Laghouat, la porte du désert, cette splendide oasis, qui possède un patrimoine riche et diversifié, naturel et culturel. Donc soyez les bienvenus sur ce modeste site qui tente de rassembler tout ce qui a été ecrit sur cette magnifique région. habenghia@googlemail.com
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 06:30

Deux palmeraies limitent au nord-ouest et au sud-est la ville développée en longueur, dont les maisons blanches ou ocre ressemblent aux cubes d'un énorme jeu de construction.
ainsi, les jardins de palmiers et les vergers d'une superficie de 200 hectares s'étendent au Nord et au Sud de la ville. En effet, la ville forme deux amphithéâtres qui se font face,
sur les flancs de deux mamelons du djebel Tisgarin allongés dans le sens du Nord-Est au Sud -Ouest. Et dont les sommets sont distants l'un de l'autre d'environ 1 800 mètres. C'est entre ces deux mamelons que les canaux d'irrigation, amènent au moyen d'un barrage de 300 mètres de long sur 10 de large et 3 de profondeur, les eaux de l'oued Mzi et alimentent la ville dans sa petite largeur.
L'embellissement
Depuis le jour de son occupation définitive, l'aspect intérieur de Laghouat a été tellement modifié, surtout dans le quartier Nord-Est que ceux qui l'ont vue alors la reconnaîtraient à peine. Son enceinte ,très notablement agrandie, fut percée de cinq portes, qui sont : Bab Cherkia à l'est ; Bab Nebka au sud ; la porte du sud ; Bab Nouader à l'ouest et la porte des Caravanes, au sud-est.
De nouvelles rues furent ouvertes ; la plupart des autres ont été complètement rectifiées et un nivellement en a rendu le parcours plus aisé.
L'espace vide, ingrat, fangeux, irrégulier, étroit, où s'élevait l'habitation des premiers commandants supérieurs.








D'abord bains maures, puis bureau arabe, deviendra une vaste place rectangulaire dite place Randon, qui embellirait beaucoup de grandes villes européennes.
Les deux extrémités de son grand axe seront occupées par deux bazars indigènes, dont l'un dit Cheikh-Mi est surmonté d'une coupole mauresque qui renfermait l'horloge l'un de ses grands côtés est formé par l'hôtel du commandement supérieur et par le cercle militaire ; le second par le pavillon du génie et par le bureau arabe. Ces quatre édifices, bâtis en pisé et blanchis au lait de chaux, n'étant pas contigus laissaient la vue se perdre, par les intervalles qui les séparent, dans les profondeurs des jardins.
C est dans la partie ouest de la ville que se trouve le Dar-Sefa, la maison en roches plates, ou kasba de Ben-Salem, nom de l'ancien khalifa qui la fit construire ; c'est un vaste bâtiment, où l'on a installé l'hôpital, un casernement, et des magasins. Une rue, en partie bordée d'arcades,
conduit de la place Randon à la porte, puis à l'avenue, percée dans les palmiers, pour y faire aboutir la grande route du Nord.
L'église catholique dite cathédrale du Sahara
Aux coupoles basses et aux clochers inspirés des minarets fera l'admiration de toute la région ; une école installée dans une maison mauresque, un abattoir, un jardin d'essais, complètent les monuments ou établissements d'utilité publique de la ville.
Quant aux anciennes rues, situées dans le quartier Sud-Ouest, en voici l'exacte description faite par Théophile Gautier,d'après Fromentin : " Une rue de Laghouat ne plairait pas aux amateurs du progrès qui demandent, pour toutes les villes de l'univers, trottoirs, macadam, alignement, becs de gaz et numéros sur lave de Volvic. De chaque côté de la voie accidentée comme un lit de torrent à sec, s'élèvent des maisons, les unes en saillie, les autres en retrait ; celles-ci surplombant, celles-là se penchant en arrière et se terminant par un angle carré sous un ciel d'un bleu intense, calciné de chaleur.
Grands murs blancs, petites fenêtres noires semblables à des judas, portes basses et mystérieuses, tout un côté dans le soleil, tout un autre dans l'ombre ; voilà le décor. Au premier coup d'oeil, la rue paraît déserte, à l'exception d'un chien pelé qui fuit sur les pierres brûlantes, comme sur le sol d'un four, et d'une petite fille hâve se dépêchant de rentrer, quelque paquet au bras, on n'y distingue aucune être vivant ; mais suivez, quand votre regard sera moins ébloui par la vive lumière, la tranche d'ombre bleue découpée au bas de la muraille à droite, vous y verrez bientôt une foule de philosophes pratiques allongés l'un à côté de l'autre, dans des poses flasques, exténuées, semblables à des cadavres enveloppés de leur suaire, qui dorment, protégés par la même bandelette bleuâtre . Lorsque le soleil gagnera du terrain, vous les verrez se lever chancelants de somnolence,
étirer leurs membres, cambrer leur poitrine avec un effort désespéré, secouer leurs draperies pour se donner l'air, et, traînant leurs savates, aller s'établir autre part, jusqu'à ce que vienne la nuit apportant une fraîcheur relative ".
A Laghouat, le bonheur comme l'entend Zafari : " Dormir la tête à l'ombre et les pieds au soleil, serait incomplet ; il faut aussi que les pieds soient à l'ombre, sans quoi ils seraient bientôt cuits" .
Le musée du Luxembourg à Paris possède un tableau de Guillaumet, représentant un vieux quartier de Laghouat, au moment où la nuit vient. C'est parfait d'exactitude.
Les maisons de Laghouat sont construites en briques crues, argileuses, auxquelles elles devaient jadis une teinte grise générale, qui a presque disparu sous le badigeonnage à la chaux.
Le profil extérieur de la ville présente une vaste enceinte crénelée:
Au Nord-Est, le fort Bouscarin contient une caserne d'infanterie pour 400 hommes, un pavillon d'officiers, des magasins et un hôpital militaire.
Au Sud-Ouest s'élève la tour Morand, d'où, comme du fort Bouscarin, on a une vue très étendue. On sait que le colonel Bouscarin et le commandant de zouaves Morand moururent des blessures reçues devant Laghouat. Le fort-abrite leurs sépultures.
A l'est de la ville, le Rocher Fromentin, du sommet duquel on embrasse une belle vue, conserve le souvenir du célèbre écrivain et peintre orientaliste.
Une riche végétation
L'oasis a la plus riche végétation qu'il soit possible de voir : la vigne, le figuier, le grenadier y croissent, mêlés à tous les arbres à fruits du midi de la France.
Le roi de cette végétation luxuriante est le palmier, l'arbre au port majestueux, à la tige svelte et élancée, au feuillage toujours vert ; on en compte à peu près 30 000 à Laghouat.
Deux barrages arabes et le grand barrage construit par la France sur l'oued Mzi a rendu possible la culture en céréales d'une grande partie (1000 hectares) de la vaste et fertile plaine restée inculte jusque-là. On a aussi envoyé à Laghouat, pour l'amélioration des races sahariennes, un troupeau de mérinos, qui donne de remarquables résultats.
Laghouat sert de liaison entre le sud oranais et le sud de Constantine. C'est le point de convergence des routes qui conduisent vers l'Ouest chez les OuladSidi-Cheikh; vers le sud au Mzab et à Ouargla, vers l'est dans les Ziban et à Biskra. Tout concourt à faire de Laghouat l'entrepôt d'un commerce assez considérable avec les tribus voisines et celles des autres localités du Sahara. Première grande étape de la route de Tombouctou et des régions de l'Afrique intérieure, Laghouat était appelée à devenir d'ailleurs le chef lieu politique de l'Algérie méridionale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

G
<br /> <br /> je suis du arch larbaa=guerbaa=et je cherche a savoir plus.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> c'est bien d'ecrire une histoire ou un èvenement à condition de fournir des informations justes et reelles hors ce n'est pas le cas dans plusieurs passages tres importants entres autres à<br /> titre d'exemple : les nobles tribus des Larbaas qui sont douze tribus (12) et  non neuf (09) comme vous dites .  Pour toute information utile 'le nom ALRBAA( larbaa ) vient<br /> du mot Arabe Quatre et que les quatre premieres tribus venues à Laghouat  il y a de cela plus de onze (11) siecles 1) OULAD ZIANE<br />            2) ABABDA<br />            3) OULED SALAH<br />            4) SOFRANE<br /> Ces informations sont tirès du manuscrit du cèlebre historien AL GHACHGHANDI ,il se trouve dans la bibliotheque nationale Syrienne (DAMAS) .Il a ètè dit dans le livre Histoire d' Algerie du docteur<br /> SAADALLAH que les premiers habitants de Laghouat ce sont Larbaa.Quant à Ouled Zid ces quatre tribus ne sont pas comptèes parmis les tribus des Larbaa.Ecrire l'histoire est un sujet très compliquè<br /> comme vous le savez on est meme en mesure d'ècrire juste l'histoire recente de notre chere et valeureuse rèvolution.<br /> Est ce vous savez que ZIANE d 'ou le nom des Oulad ziane est le frere de sid assofrani (SOFRANE)  qui etait un emir guerrier dans la region( voir le manuscrit dans la  Zaouia de Sidi<br /> bouzid).<br /> je vous remercie pour tout ce que vous etes entrain de faire je vous ai donne ces petites informarmtions uniquement dans le souci de vous aider à ecrire de belles et rèelles histoires<br /> <br /> meilleures salutations<br />  L. BOUZIANE<br /> <br /> <br />
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