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  • : A la découverte de Laghouat
  • : Je vous invite à découvrir Laghouat, la porte du désert, cette splendide oasis, qui possède un patrimoine riche et diversifié, naturel et culturel. Donc soyez les bienvenus sur ce modeste site qui tente de rassembler tout ce qui a été ecrit sur cette magnifique région. habenghia@googlemail.com
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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 12:56

Taouïala
On arrive aux différents qçour par des pistes en relativement bon état, ce qui est méritoire, car l'entretien est difficile. Jeeps et landrovers y roulent bien et font voir des paysages d'une étrange fraîcheur et d'une sauvage beauté. Pour arriver à Taouïala, capitale des Ouled Sidi-Hamza, l'on suit d'abord la longue et large vallée de Faïja, aux lignes douces, aux couleurs printanières (vert amande, rose pâle, mauve) assez inattendues dans un pays aussi rude. Puis l'on accède au belvédère et à la belle descente en lacets sur une plaine basse bornée à l'horizon sud par la chaîne du Kef el Melha, la Montagne de Sel, la frontière du vrai Sahara, d'où les barres de sel gemme sont apportées par chameau le dimanche au marché d'Aflou.
Deux émeraudes sombres sont enchâssées dans l'or pâle de la plaine :
le grand qçar de Taouïala et le petit de Khadra, avec leurs quarante cinq hectares de jardins pleins de figuiers, poiriers, pêchers, abricotiers, grenadiers, cognassiers, pruniers et même pommiers. En avançant un peu on aperçoit, à droite, les Toumiates, les Jumelles, deux collines voisines d'un profil exactement semblable. En prenant, au pied de la falaise, un chemin à gauche, remontant l'oued, on trouve deux maqâms, petites constructions de pierres sèches formant courettes, l'une rectangulaire, l'autre carrée, à ciel ouvert, avec minuscules pignons d'angle. Elles sont dédiées, la première à Sidi-Cheikh, le fameux Saint d'El-Abiodh, ancêtre de la grande confrérie du Sud-Oranais, l'autre à Sidi-Aïssa Ben Mohamed qui a son tombeau monumental dans la localité du même nom, sur la route d'Aumale à Bou-Saâda.
Il y a là un exemple assez curieux, où l'on saisit sur le vif les rapports de l'hagiographie et de la sociologie. Les deux saints passent pour s'être rencontrés ici, avoir rivalisé de miracles et s'être mis d'accord pour fixer les limites territoriales de leur influence spirituelle et temporelle. Comme Sidi-Cheikh lui demandait son nom, Sidi Aïssa répondit : " Je suis Aïssa le Miracle. Et toi - Moi je suis le Miracle des Miracles. Montre-moi ce que tu saisfaire - Eh bien ! ferme les yeux ". Quand Sidi Cheikh les eut rouverts, il vit toutes sortes de fruits et des vignes chargées de raisins hors de saison. Mais quand Aïssa eut à son tour fermé et ouvert les yeux, il vit un nuage de sauterelles qui s'attaqua aux vignes et à ses propres vêtements. Convaincus mutuellement de leurs pouvoirs, ils crachèrent dans la rivière dont l'eau, de salée qu'elle éLait, devint douce. La frontière put donc être fixée sur l'oued Qçab. Et depuis ce temps, les gens de Taouïala envoient aux deux qoubbas le tribut religieux, en produits des jardins, fixé rigoureusement, en ce qui concerne Sidi-Cheikh, sur la jour-née d'eau d'irrigation de chacun. A Sidi-Aïssa, l'on donnait chaque année une jument harnachée ; aujourd'hui, Taouïala donne seulement la couverture ou djellâl. Près des deux maqâms, on célèbre au printemps un thaâm commun aux deux saints, après s'être cotisé pour acheter des moutons à immoler. C'est alors l'occasion de la corvée collective pour réparer la séguia qui amène aux jardins l'eau de l'oued prise un peu plus haut.
Le qçar a des fortifications assez importantes :
des murs à créneaux en grès et argile, hauts de cinq à huit mètres, faisant une circonférence d'environ un kilomètre, avec quatre grandes tours d'angle et deux hautes portes. C'est à Touïala que l'agha Djelloul grand seigneur féodal assez terrible (fils de l'agha Yahya Nourreddine, Cheikh des Amour, dont il apporta la soumission à Lamoricière en 1843), s'était construit un " palais " qu'il n'eut guère le temps d'habiter et dont il ne reste que quelques pièces avec des arcs surbaissés et des piliers à chapiteaux. Les maisons du qçar sont en général soignées, construites par des maçons professionnels des environs, en pierres de grès et calcaires jurassiques, argile, plâtre et chaux. Les terrasses sont' supportées par des poutres de genèvrier soutenant des branchages de laurier, des tiges d'alfa mêlées d'argile. Un quart peut-être des maisons ont un étage avec fenêtres grillagées sur la rue. Les pièces donnent sur une cour intérieures et sont munies de cheminées édifiées en briques de terre séchée dans l'épaisseur des murs.
Les Taouïalis sont soigneux et propres. La plupart des ménages sont monogames. Les femmes ne sont ni cloîtrés ni voilées. Elles ont de beaux bijoux transmis soigneusement dans les familles ; des tatouages en arbres, en escaliers, en croix terminées par des E majuscules. Elles tissent des tapis et des burnous ; certaines font de la poterie. Aux quatre fêtes et aux ouâdhas, les hommes tirent au fusilles femmes dansent et chantent. A la fête de Sidi Cheikh en avril, les deux fractions offrent chacune trois moutons, dont les morceauxsont répartis, avant d'être cuits entre toutes les familles.

Comme l'a remarqué M. Hellot, administrateur des Services Civils, qui a étudié à fond ce curieux qçar, vers 1949, et a rédigé à son sujet une monographie qui est un modèle du genre, c'est la vénération de Sidi Cheikh qui est comme le ciment moral d'une population d'origines très diverses : anciens habitants d'un vieux qçar, Karsifa, construit sur une des Toumiates, de Charef qçar plus récent sur un mamelon voisin, antérieur à l'établissement sur l'emplacement actuel rendu possible par l'adoucissement de l'eau (d'où l'ancien nom de Taïba) ; gens venus plus récemment de Chellala, Vialar, Sidi-Bouzid, de Laghouat, du Gourara et même de Saint-Arnaud. L'ensemble de cette population est réparti en deux çofs Ouled Sassi (quartier est) et Ouled Turqui (quartier ouest), ayant chacun sa mosquée, son minaret, et sa rue. Entre les deux quartiers, se trouve la maison de Sidi Cheikh qui abrite un puits de trente-trois mètres creusé par le saint. L'eau guérit la fièvre et la toux.
On ouvre rituellement ce puits entemps d'épidémie ou de sécheresse, et chaque an-née en été. On tue ,alors une chèvre que l'on cuit sur place et dont on partage les morceaux.
Le cimetière dominé par la coupole sur tambour mince (caractéristique de la région de Géryville d'où vint d'ailleurs le maçon qui la construisit) de Sidi Amar ben Barkat, ne manque pas d'allure. Ce saint passe pour être venu de Biskra au XVII"1e siècle et avoir d'abord enseigné à Tajrouna avec Sidi Mohammed Ben. Youssef. Un autre mausolée est celui de Sidi Mohammed Ben Athillah Ben et Kiwar, né à El Ghicha au XVII11e siècle, et qui passe pour avoir dompté un lion qui ravageait les alentours de Taouïala. Outre deux ou trois familles israélites, le qçar a deux familles de forgerons, anciens nomades naïlis, fixés ici et qui vivent à part. On connaît l'espèce de tabou qui existe en Afrique à l'égard des forgerons, caste bien tranchée, à la fois sacrée, redoutée et tenue à l'écart tout en étant appréciée pour' les services qu'elle rend ; tabou qui vient sans doute de la sorte d' " horreur sacrée " ressentie par les hommes préhistoriques au moment de la découverte et de l'utilisation des métaux.
Beaux paysages de Taouila









Le pieux village de Sidi-Bouzid
Beaucoup plus austère, assez pauvre en ressources et en eau, relai entre Aflou et Djelfa, peuplé d'environ 1.000 âmes, Sidi-Bouzid, chez les Ouled. Mimoun Chéraga, est bâti autour de la tombe et de la zaouïa de son saint éponyme : un chérif idrisside, venu de Fès au début du VI"'e siècle de l'Hégire (XII11° C) et dont les descendants sont dispersés nombreux non seulement dans le Djebel Amour, mais à Bel-Abbès, El Hamel, Mostaganem, Ouled Djellal, et même au Sous marocain et jusqu'à la Mecque en Arabie. Ils viennent visiter sa tombe. La zaouïa est rahmania et dépend d'El Hamel. Elle y a envoyé ses meilleurs manuscrits anciens et je n'y ai guère trouvé qu'une biographie moderne rédigée en 1351 (1932) par Si Abouzid ben El Hadj Abilqqâcem, sur le saint ancêtre, qui aurait vécu cent soixante ans, dont quarante à Mekka, quarante à Fès, quarante en voyage, avant de mourir ici. Il aurait été, me dit-on, disciple de Ahmed Ghazâli, frère du grand Ghazâli, ce qui est une belle référence dans le coufisrne.
La mosquée est très simple, avec un minaret sommaire constitué par une sorte de cage à hauteur d'appui, sur un angle du mur et à laquelle on accède par un escalier extérieur. Elle s'élève sur une esplanade d'où l'on découvre un admirable et assez tragique panorama vers Zénina au nord-est, Laghouat au sud, et Aflou au sud-ouest.

 

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 13:33

El-Ghicha et les pierres écrites
Au coeur des plus hautes gadas, chez les Ouled Yagoub el Ghaba (de la Forêt), le qçar d'El-Ghicha est au contraire fort bien arrosé. Un moulin, dont on voit les ruines fut même installé, au début du siècle, par un européen, sur une très pittdresque chute de l'oued. L'endroit est célèbre par ses gravures rupestres préhistoriques d'âge néolithique:
A Sfisifa d'abord sur une falaise aprupte entre la forêt de l'oued, puis dans la vallée du moulin, dans un chaos de rochers gréseux couverts d'un enduit noirâtre. Ce n'est pas sans émotion qu'on déchiffre ces tçâouir al jouhalâ, ces " dessins des anciens payens " comme disent les gens du pays. Ils représentent à Sfisifa un grand et petit éléphant
un lion à la tête de profil comme le corps, un grand mouflon... dans l'autre site, des éléphants, un lion à tète de face, un bélier à disque entre les cornes, qui a fait couler beaucoup d'encre, un buffle ou mouflon, et d'étranges personnages à six membres, bras et jambes écartés (comme les bordures stylisées de certains tapis) que l'on qualifie de " grenouilles ". A l'entrée du qçar, de l'ancien bordj où fut d'abord le siège de l'annexe entre 1857 et 1859, on domine le beau cimetière où s'élèvent les qoubbas ue Hadj Slimane ben Ahmed, septième aïeul de
l'actuel caïd, et de Sidi Amer, fils du Cheikh Mabrouk enterré à Laghouat.
Pour en terminer avec les qçour, citons Tajrouna, au sud du massif, dans le long appendice qui termine les cartes de la commune et correspond aux terrains de parcours à peu près désertiques. On trouve pourtant des lettrés dans ce village austère à l'assaut duquel semblent monter les sables, et dont le patron est le savant Sidi Mohammed ben Youssef qui vécut au XVIIè siècle.
Les saints de la montagne
Peu de régions d'Algérie, même dans la pieuse Oranie, ont autant de saints et de qoubbas que le Djebel Amour, que ces saints soient des ascètes isolés, des ancêtres de tribus ou des représentants de confréries mystiques. Ces confréries ont joué et jouent un rôle considérable, comme nous avons déjà eu l'occasion de le voir pour les Ouled Sidi Cheikh et pour les Rahmania. L'échelle de leur importance n'est pas tout à fait la même pour les nomades et pour les sédentaires. En ce qui concerne les nomades, la plus influente est celle des Taïbia (d'Ouezzan, si importante dans l'extrême Sud-Oranais resté longtemps dans l'orbite du Maroc) ; puis viennent les Qadirias fondés par Abdelkader Jilani, le grand saint de Bagdad, qui a tant de qoubbas dans toute l'Oranie ; puis les Rahmania, fondés il y a deux siècles en Kabylie et dont les grands centres du Sud sont Tolga et El Hamel ; puis les fameux Ouled Sidi Cheikh (XVII11Q siècle) dont le centre est à El-Abiodh, près de Géryville ; puis les Tidjania fondés à Aïn-Madhi au XVIIIre siècle ; enfin les Derqaoua, branchE moderne de la grande école Chadilia. Pour les sédentaires, les Taïbia sont aussi en tête, mais sont suivis par les Rahmania, les Qadiria et les Ouled Sidi Cheikh.
Sans quitter Aflou, nous avons, au cimetière, trois belles qoubbas : celle de Sidi Ben Guelloula, le mémorial de Sidi Abdelkader et le mausolée de Sidi Abdallah ben Osmân et Sidi-Bou-Menad, aïeul d'une branche des Ouled Mimoun Chéraga. Plus loin, sur la droite au sommet d'un mamelon où s'entassent les rochers, on vénère l'archaïque et mystérieuse Lalla Mougrène, déformation de Oum el Graïn, la Dame à la Petite Corne, car elle apparaît en rêve avec une petite corne brillante au sommet du front. Son sanctuaire e une allure préhistorique impressionnante : c'est un grand cercle ouvert d'un côté de grosses pierres brutes, d'un mètre cinquante de haut. De petits croissants de pierres moins grosses l'entourent, semblant indiquer des tombes ou des maqâms, bien qu'il n'y ait pas trace de cimetière dans toute cette rocaille. Lalla Mougrène, me dit un berger, est visitée par les femmes assez régulièrement. Signalons que, bien loin de là, au sud de Tindouf, aux abords du Rio de Oro, de la Saguiat el Hamra, la Vallée Rouge,, d'où viennent traditionnellement tant de santons, Fort Trinquet a pour mon ancien Bir Moughrein, déformation de Bir Oum Gran, le Puits de la Dame à la Corne.
A quelques kilomètres du centre, au flanc du Mont Sidi Okba (1.707 mètres), Sidi Boulefaâ est visité, pour obtenir la pluie, avec des bendaïr et des chants. Il doit son nom à ce qu'une vipère au-rait été trouvée dans son berceau.
L'ancêtre des Adjalètes et de Sidi Boulefaâ lui-même, est Sidi Belqâcem ; et j'ai pu assister à Guelta au grand thaâm d'automne en son honneur, avec baroud à cheval, sous la présidence du vieux et respecté bachagha Mohammed Ben Mo.dz ben Fâthima. Sa tombe elle-même est plus loin dans la montagne.
Nous avons parlé des saints de Taouïala:
Quand on se rend dans ce qçar, on voit, à droite, d'abord la montagne de Sidi Okba, puis celle d'Oum el Gdour, la Mère aux Marmites (dans lesquelles sont censés cachés des trésors), puis Quarn-el-ârif, la Corne de l'initié. Cette montagne est à Sebgag, chez les Ouled Mimoun Gheraba, château d'eau, tête du Chélif, où l'on ne compte pas moins de cent une sources jaillissantes.
C'est au col de Sebgag qu'est enterré Sidi Hamza devant la tombe duquel on fait parfois un rerepas collectif. Et le lieu saint le plus mystérieux de cette sauvage montagne est la grotte Khannoufa, où l'on entend résonner comme des chants étranges et des battements de bendaïr. Les Ouled Mimoun Gheraba et les Ouled Sidi Hamza y vont en ziara et l'on y égorge des moutons. Autour de cette grotte vivent de nombreux ledmis, grandesantilopes qu'il est interdit de tuer, même quand el-les descendent vers la plaine. Et l'on me raconte qu'un chasseur tua, il y a une soixante d'années, une de ces bêtes. Il mourut ainsi que son slougui, dans d'atroces souffrances, se sentant écorcher et dé-couper en morceaux en même temps que l'on dépeçait l'animal. Et l'actuel caïd me dit qu'un jour, il eut, chasseur ardent, bien du mal à résister à la tentation de tirer sur un de ces ledmis, mais sentit heureusement son fusil s'appesantir lourdement dans ses mains. Disons, entre parenthèses, que le Djebel Amour est un pays, propice à la chasse.

Les fameux mouflons(larouis), dont on voit de magnifiques dépouilles, sont devenus rares.Mais il y a encore des antilopes

Des outardes

Et beaucoup de Perdrix

parmi les genévriers, les touffes d'alfa et les armoises.

C'est au coeur du massif à l'embranchement de la piste de Sidi Bouzid et de celle qui conduit à Enfous (où, chez les Ouled Srour, fraction particulièrement isolée des Ouled Yagoub et Ghaba, coule une source sainte dite aïn-el-khadra, la Source Verte) que se trouve la belle qoubba (à curieux tambour mince, octogonal droit) qui abrite Sidi Osmân (des Ouled Sidi Hamza) et Sidi Khaled (des Ouled Yagoub el Ghaba), frères utérins, au milieu d'un cimetière ombragé par de très vieux genèvriers rouges, arars, dont certains sont ornés de chiffons votifs. Les descendants de Sidi Khaled y font un' thaâm en octobre. C'est dans cet endroit désert que, selon les légendes se réunit lediu ân eççalihîra, l'assemblée des saints cachés qui règlent mystiquement les destinées du monde. Il est en effet plein de beauté, de recueillement et de cette " religieuse terreur " qui émanait des bois sacrés, des luci et des alsoi antiques.
Tapis et bijoux
Il ne nous appartient pas de parler de la grande spécialité du Djebel Amour, l'artisanat et surtout les tapis. D'autres l'ont fait mieux que nous n.epourrions le faire. Les bijoux
leurs usages, les techniques de fabrication, le lexique qui les concerne ont été décrits par M. Bachir Yllès, dont la contribution est précieuse à l'étude de l'artisanat comme à la linguistique.



Photos prises par monsieur Abbes Serghini
les fameux tapis
sans doute les plus beaux de l'Afrique du Nora, les plus solides, les plus traditionnels, d'une esthétique riche et sobre à la fois, qui leur permet de s'harmoniser à tous les intérieurs, tente, gourbis ou luxueux salons européen, ont été savamment décrits par le Père Giacobetti, il y a une trentaine d'années et tout récemment par M. Golvin, dans sa belle thèse sur les tapis algériens.
Emile Dermenghem

BIBLIOGRAPHIE

La bibliographie du Djebel Amour est assez pauvre. Le pays demanderait une étude géographique, historique et ethnographique approfondie. Nous avons surtout utilisé pour cet aperçu sommaire, outre quelques observations personnelles et des renseignements oraux, les archives de la commune mixte et celles du Gouvernement Général, séries H, X, et Y, l'excellente étude citée di-dessus de M. Bellot sur Taouïala et des notes de M. Yllès.
Parmi les imprimés, il convient de citer notamment :CAPOT-REY (Robert), Le Sahara Français, 1953.CAUVET (Ct), Le Djebel Amour, Bulletin de la Société de Géographie d'Alger, 1935, pages 45-82. DERRIEN (Cl), Le Djebel Amour, Société de Géographie d'Oran, 1895, pages 183-206. DESPOIS (Jean), L'Afrique du Nord, 1949.FABRE, Monographie de la Commune Indigène de Tiaret-Aflou, Société de Géographie d'Oran, 1902, pages 258-314.FLAMAND (G.B.M.), Les Pierres Ecrites... gravures et inscriptions rupestres du Nord-Africain, 1921, livre III, chap. II.GAUTHIER (E.F.), Le Passé de l'Afrique du Nord, 1942, Chap. I.GIACOBETTI, Les tapis et les procédés de tissage du Djebel Amour, 1933 (Collection du Centenaire)GOLVIN (Lucien), Les Arts populaires en Algérie, I, Les techniques de tissages, 1950 ; II, 1, tapis algériens, 1953.MARÇAIS (Georges), Les Arabes en Berbérie du XI""' au XIV"'° siècle, 1914.MARCHAND (Dr H.), Mélange d'ethnographie et de sociologie nord-africaine, 1951, pages 157-165.TRUMELET (Cl), Les Français dans le désert, 2m° Edition, 1885, chap. VIII et IX, (expédition de 1854).YLLES (Bachir), Les bijoux du Djebel Amour, Algéria, Février 1954.

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 13:18

cratères d'origine magmatique doming
Le Talemzane cratère appelé localement, Cratère de Maadna se trouve en Algérie à l'ouest De Hassi Dellaa (Maadna) tribu de Hrazlia à 120 km au sud-est de Laghouat. Le cratère est de 1,75 km de diamètre et 70 m de profondeur. Le cratère a soulevé une jante qui est composé de perfectionnement trempage calcaires. L' Crête de la jante est composé de grands blocs de calcaire désorienté, leurs dimensions allant de 1m à 10m.
L'objectif dans le domaine des roches calcaires sont, et ils composent le cratère murs.
Dans beaucoup d'endroits, le calcaire a été brèche, et les blocs sont presque relevé verticalement. Plusieurs zones sont très fracturées observée dans le cratère de ces murs, comme le sont brèchifiées roches. Il ya une abondance de veines brèche dans le cratère murs.
Ces veines sont généralement parallèle ou perpendiculaire à l'strates. Les veines diffèrent dans la répartition et l'épaisseur, avec quelques veines de l'épaisseur de 1m.Ces veines sont remplies d'une brèche avec des sous-traitants angulaire calcaire clases aussi large que 10cm, et un ciment de calcite.
Dans les parties basses du cratère de murs, les calcaires sont intensément fracturée, et le grade monomict en brèche. Cette brèche peut également être trouvée en dehors du cratère, à environ 500 mètres au-delà de la jante. Au pied du mur est un cratère polymict brèche composé de calcaire clases de différentes couches qui montrent différents stades de l'altération. Le ciment de cette brèche est également polymict de calcite, et des formes pouvant aller jusqu'à 50% de la brèche. Le centre du cratère est partiellement rempli de sables et argiles alluvionnaires. Il est pétrographique Talemzane preuve de l'impact de l'origine. Thin coupées de plusieurs sections de roches ont mis en évidence différents éléments planaires dans le quartz, parfois accompagnés par des inclusions fluides. Bien qu'aucune autre preuve de métamorphisme de choc n'a été trouvée, planaires éléments de quartz sont assez concluants signe d'un impact. L'âge de Talemzane est difficile à estimer. Si le cratère est quelque peu érodée, la présence d'une couverture éjectas suggère que l'âge n'est pas trop vieux. Toutefois, le cratère postérieure Pliocène pliage de la roche locale.
Les chercheurs principaux:
Philippe Lambert, le Center for Meteorite Studies, Arizona State University, Tempe, AZ, 85281; John F. McHone Jr., Département de Géologie, Université de l'Illinois, Urbana, IL 61801; Robert S. Dietz, Département de Géologie, ASU, Tempe, AZ 85281; Houfani Messaoud, SONAREM, El Harrach, Alger, Algérie

 

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